IVG et prise en charge : faut-il prendre une mutuelle santé ?
Depuis 2016, la Sécurité sociale travaille pour faire en sorte que la prise en charge de l’interruption volontaire de la grossesse (IVG) atteigne le taux de 100 % du tarif de base.
Pour le remboursement d’une IVG par substances médicamenteuses, le coût de base diffère selon le lieu où elle est pratiquée :
De 187,92 € à 193,16 €, si elle est effectuée en ville par un médecin généraliste, une sage-femme, un centre de santé, de planification et d’éducation familiale,
282,91 € si elle est pratiqué dans un centre hospitalier.
Quant à l’IVG instrumentale, son remboursement sera basé sur un forfait de 500,14 € à 644,71 €, en fonction de :
la nature du l’établissement (privé ou public) où elle est effectuée,
la durée d’hospitalisation,
la technique d’anesthésie mise en œuvre (anesthésie locale ou générale).
La loi assure une prise en charge complète de l’IVG par la Sécurité sociale :
pour toute femme bénéficiant de la complémentaire santé solidaire (CSS),
pour toute femme bénéficiant de l’aide médicale de l’État (AME),
pour les jeunes filles encore mineures.
Pour un avortement : Dans la mesure où les remboursements sont très bien pris en charge, le recours à une mutuelle santé n’est pas indispensable.